Jonathan Menet, graphiste et webdesigner freelance, a bien voulu se prêter au jeu.

Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Je suis John’s Graphisme sur la toile, et Jonathan MENET dans la vraie vie. Je suis sur Paris depuis un petit moment, mais je suis originaire de Soissons, là où le vase fut cassé, ça ne vous dit rien, bref … Je suis grand, 1m95, brun … à non on s’en moque de ça … que dire de plus…

Quelles études ou formation as-tu suivies, et depuis quand exerces-tu ce métier ?

Houlala, le parcours ! J’ai un Bac S, ensuite j’ai fait un BTS études des matériaux composites, puis enfin j’ai fait une maîtrise marketing/communication et je me suis spécialisé dans les supports de communications on et off-line.
Cela fait maintenant plus de 3 ans que je fais ce que je fais, et je le fais avec une très grande passion et un respect de la profession.

Quel est le type de client avec qui du travail le plus ?

Je n’ai pas de clients type, agence de communication, web agency, particulier, amis, etc… Je fais par rapport au projet, et si il me plait et bien je fonce, même à titre gratuit parfois.

Quelles sont tes spécialités ?

Pour ma part, mon expertise se porte plus sur le webdesign, charte graphique etc… et une plus petite expertise dans le print. Mais je suis vraiment un grand fan du webdesign bien fait, bien soigné avec des couleurs qui vont ensemble et pas autrement…

Quels sont tes principaux outils de travail ?

Alors les outils que j’utilise le plus souvent sont Photoshop et Illustrator. Ensuite Fireworks, WordPress, Flash, Dreamweaver … ma tablette ou palette graphique Wacom. Sinon en terme de matériel, je suis équipé d’un Imac 24 pouces, de plusieurs disques durs externes, d’un reflex canon, d’un hub, et encore pleins d’autres trucs qui n’ont pas d’intérêts.

Si tu devais choisir parmis l’un de tes projets celui que tu as le plus aimé réaliser, lequel sélectionnerais-tu ? Peux-tu expliquer pourquoi celui-ci et en quoi consistait ce projet précisément ?

Mon meilleur projet, c’est mon site et mon blog. Mais pourquoi ?
Tout simplement car c’est une liberté total aussi bien en terme de réalisation que d’ergonomie, de graphisme, de tout. En fait avoir le choix complet sur tout sans aucunes restrictions, c’est top.

Où puises-tu ton inspiration ?

Ma réponse va être vaste, mais c’est partout et ailleurs. Je regarde par la fenêtre, et je décide de mettre un arbre, ou du vert, etc … et je m’inspire un peu de tout ce qui se fait dans le web de nos jours, avec mes petits trucs à moi 😉

Comment aimerais-tu faire avancer votre carrière ?

J’aimerais peut être faire quelques années en tant que webdesigner freelance, et d’ici quelques années ou même quelques mois me lancer dans un Job de DA Junior pour une société, ou DA en freelance, car mon œil commence à être bien fait sur le web, et je suis en mesure d’apporter plus qu’une simple charte graphique.

Que penses-tu du niveau de webdesign en France ?

Je pense que le webdesign en France est pas mal, il y a plein de tallent, mais le souci c’est que nous ne sommes pas du tout communautaire en comparaison avec les Etats-Unis. D’ailleurs, je vais mettre en place des choses dans ce sens d’ici peu de temps, si j’ai le temps bien sûr.

Émilie est une jeune illustratrice jeunesse spécialisée dans les livres pour enfants de 1 à 12 ans.
Son univers est doux et ses illustrations à la fois attachantes et amusantes.

Bonjour Emilie, peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Après des études d’illustrations, je me suis spécialisée dans l’édition pour la jeunesse où j’aime mettre en image les aventures d’animaux ou de personnages amusants et poétiques.

Quelles études ou formation as-tu suivies, et depuis quand exerces-tu ce métier ?

J’ai étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (Belgique) dans la section Illustration/BD.
Je publie régulièrement des albums depuis 2004.

Quel est le type de client avec qui tu travailles le plus ?

Depuis peu je me consacre uniquement l’illustration jeunesse, mais comme la réalisation d’albums n’est pas très rentable je cumule cette activité avec d’autres commandes (affiches, flyers, presse, scolaire,…).

Quelles sont tes spécialités ?

L’illustration, et ce que je préfère : les thèmes naturalistes (faune & flore).

Quels sont tes principaux outils de travail ?

J’ai toujours un carnet de croquis et un crayon sur moi, c’est mon outil indispensable. Pour la mise en couleur, j’utilise habituellement de l’aquarelle mais je peux aussi faire une colorisation sur l’ordinateur avec un logiciel adapté.

Si tu devais choisir parmi l’un de tes projets celui que tu as le plus aimé réaliser, lequel sélectionnerais-tu ?

Difficile de n’en choisir qu’un ! Peut être l’album « Théo & isidore » un des premiers livres que j’ai réalisé en sortant des études.

Peux-tu expliquer pourquoi et en quoi ce projet consistait précisément ?

J’avais l’envie de dessiner un album avec des scènes de nature, d’automne, et j’ai choisi deux personnages aux couleurs similaires mais aux caractères très différents : Théo l’écureuil et Isidore le renard »

Où puises-tu ton inspiration ?

Dans ce qui peut être amusant ou absurde, dans mon quotidien mais aussi dans mes souvenirs d’enfance.

Comment aimerais-tu faire avancer ta carrière (ton but à court ou long terme) ?

J’espère pouvoir continuer à exercer mon métier, et être vraiment rétribuée en fonction de l’énergie que j’y consacre ! (Beaucoup d’énergie= pas beaucoup de sous !)

Que penses-tu du niveau de webdesign en France ?

Je ne suis pas du tout spécialiste mais lorsque je surfe sur des sites de graphistes ou d’agence de communication, je vois beaucoup de sites très originaux, créatifs et attractifs.

Quels sont les sites de références selon toi dans le métier ?

Je n’oserai pas trop m’avancer sur un domaine dans lequel je suis vraiment ignorante !

L’écologie est un sujet d’actualité, mais comment en parle-t-on sur la toile ?

Beaucoup de site français traitent du sujet mais peu réussissent à réunir un contenu pertinent et une charte attrayante. J’espérais pourtant qu’un tel sujet donnerai naissance à des perles rares, j’ai du pourtant me rendre à l’évidence que le domaine restait encore en friche graphique !

Agir avec Noé

Mon coup de cœur : le site est très agréable à visiter avec une charte graphique très détaillée. Les illustrations d’animaux et de plantes ainsi que les couleurs verte et terre mettent tout de suite l’ambiance.
Il est très instructif et détaillé. La partie « Pour les petits » réalisée sous forme de mini-jeux est ludique, dommage qu’ils ne soient pas interactifs. Une multitude de couleurs et de petites illustrations le rendent intéressant.

Ekolo[geek].com

Consommer oui, mais « consommer responsable », c’est l’information que transmet l’association Ekolo[Geek].
Les articles sont illustrés de dessins sympathiques et compréhensibles aux couleurs de leur charte graphique.

Portail Eco-emballages

Le site est intéressant : la page d’accueil s’ouvre sur un mini-jeu pour apprendre à bien trier les déchets.
L’ambiance générale est plaisante avec ces grandes photos dans les rubriques principales. Le contenu est ludique et fait participer le visiteur lors des séquences d’explications au travers de mini-jeux.

Greenpeace France

Le site de Greenpeace France, nouvelle version (site refondu en 2009 il me semble).
Globalement le site est plus moderne dans sa structure notamment avec un défilement d’image dynamique sur la page d’accueil. L’information est bien organisée et facilement trouvable. Les articles sont composés de vidéos et de photographies prises lors d’événements récents.

Campagne Réduisons nos déchets

Ce site de la campagne « Réduisons vite nos déchets, ça déborde ! » actuellement sur nos écrans télévisés est entièrement en Flash. Bien conçu, il est ergonomique et facile d’utilisation. Les différentes informations sont identifiés par des pastilles de couleurs en animées rendant la navigation ludique.

Fondation Nicolas Hulot

Le site de la Fondation Nicolas Hulot que l’on ne présente plus… Ce site est intéressant pour sa longue bannière s’étalant vers la droite, mais la navigation n’est pas celle espérée. On a tendance à chercher un moyen de faire défiler ce décor dynamiquement, malheureusement ceci est impossible. Le principe de la chaîne de mots est pourtant bien pensée.

Défi pour la terre

Le site de la campagne télévisée de « Défi pour la terre » diffusée sur TF1. Le contenu des rubriques est interactive, ce qui rend le site beaucoup plus agréable à parcourir. De nombreux livrets d’informations peuvent être téléchargés en fichier .pdf .

Des fraises au printemps

« Pour se nourrir dans le respect de la nature et des hommes », tout est dit dans cette phrase. Le site informe sur l’impact de nos choix alimentaires sur la planète et notre santé.

Ecoloterie

Ce mini-site est conçu pour participer à une loterie gratuite et tenter de gagner des lots écologiques. La société organisatrice est Abcvert.

Chouett’ Vacances

Le concept de ce site dit « d’éco-tourisme » m’a laissée sur ma faim.
Bien qu’il soit agréable visuellement, il s’agit surtout d’un annuaire. La rubrique « festivités et marchés de terroirs » est vide ne laissant s’afficher que le laconique message « Il n’y a aucun résultat pour votre recherche dans cette catégorie« , c’est dommage ! Quant aux « Activités, nature et découvertes » du menu principal, elles débouchent sur une page d’erreur.

Agence des Espaces Verts d’île de France

Ce site peut se révéler très utile pour les amoureux de la nature vivants en Ile de France. On peut en effet y trouver des idées de balades, des parcours et plans des forêts. La rubrique de jeux pour les plus petits est intéressante et interactive. L’ambiance du site est légère et fraiche.

La société Djeco crée et conçoit des jouets amusants, poétiques et design. C’est par hasard que j’ai découvert leur site, qui est parfaitement cohérent avec les produits réalisés par la marque.

Ce site vitrine est conçu entièrement en Flash. La direction artistique et la conception ont été confiées à l’agence Grouek située à Paris. Huit illustrateurs et un animateur ont travaillé sur ce projet dans le but de représenter au plus près l’univers de la marque.

Pendant le chargement de la page d’accueil, un petit (trop petit ?) encart explique l’utilisation de la souris et le principe de navigation. Point intéressant et ludique : vous pouvez changer les couleurs des graphismes en cliquant sur les différents éléments (arbres, sol, nuages, buissons).

La visite du site est guidée par un petit personnage auquel vous indiquez la direction à prendre en déplaçant la souris.
Dirigez le curseur de droite à gauche en bas de la page, le personnage marchera d’une rubrique à l’autre. En dirigeant le pointeur vers le haut de la page, le personnage s’envole et devient un mini-super héros. Vous êtes pressez ? optez pour la navigation à l’aide du menu, notre « petit bonhomme masqué » s’envolera pour un trajet plus rapide.

Le site contient peu de pages, 3 exactement, en plus de la page de chargement.
« L’atelier effervescent » : cette page représente un paysage urbain, au milieu du quel se trouve l’atelier de fabrication.
On y trouve les informations sur l’équipe et la fabrication des jouets.

La page « Collection » offre un décor de « maison zen et son jardin », un lieu d’amusement pour les enfants. La maison est un air de jeu présentant les produits entreposés ça et là. Une roulette disposée sur le côté de la maison permet d’accéder aux autres pièces. Celles-ci apparaissent à la façon d’un livre dont on tourne les pages.


La page « Contact » représente une « forêt enchantée » très colorée ou vivent des animaux rigolos.

Globalement le site est très vivant, il se passe toujours un événement : une grenouille passe en scooter, les enfants jouent, de la fumée s’échappe des cheminées… Les sons aussi sont amusants, avec des bruitages aux survols des boutons, ou en ouvrant les encarts d’informations.

Un site presque parfait mais quelques points auraient mérité à être développé avant la mise en ligne :
les pages « Actualités » et « Goodies » ne sont pas terminées ce qui nous laisse un peu sur notre faim après la découverte d’un tel site.
Dans la description, les jouets sont assez petits et il est impossible de les agrandir.

Pour ce nouveau portrait, j’ai demandé à Gilles Vauvarin de répondre à mes questions.
Gilles est « directeur artistique et webdesigner » en région parisienne.
On vous laisse découvrir son parcours, ses inspirations et ses méthodes de travail.

Bonjour Gilles, peux-tu te présenter en quelques lignes :

Bonjour. Je m’appelle Gilles Vauvarin et je vis à Draveil dans l’Essone depuis presque 3 ans maintenant. J’ai grandis en Normandie entre une tarte Tatin et un Camembert au lait cru, puis j’ai émigré vers Paris l’année de mes 27 ans pour raisons professionnelles. J’aime le web, la nature, le sport, la diversité et la création sous toutes ses formes.

Quelles études ou formation as-tu suivies, et depuis quand exerces-tu ce métier ?

J’ai suivis des études de Biologie Marine à l’Université de Caen que j’ai clôturé en 1994 à Jussieu par un DEA d’Ecophysiologie des invertébrés.

Ne trouvant pas un poste en accord avec ma formation et mes envies, je me suis reconvertis aux technologies web en autodidacte. Mes connaissances se sont étoffées au cours de mes différentes expériences professionnelles en tant que webmaster, intégrateur, analyste-développeur, chef de projet puis responsable informatique.

En 2006, lasse du statut de salarié et de la technique, je négocie un départ de la société dans laquelle je travaille. Je m’investis alors à temps plein durant deux années pour me perfectionner en autodidacte au design et au graphisme numérique. Les connaissances acquises durant cette période d’autoformation ont été synthétisées sur mon blog www.pixenjoy.com.

En octobre 2008, je me suis installé comme webdesigner freelance sous un statut d’artiste auteur.

Quel est le type de client avec qui tu travail le plus ?

C’est variable. Je travaille soit en direct avec des entrepreneurs, des organismes, des PME-PMI; soit en sous-traitance pour des agences web ou des SSII.

Quelles sont tes spécialités ?

Je réalise uniquement des prestations de création graphique sur des applications/sites web standard (html/css/js). Pour le moment, les projets sur lesquels j’ai eu l’occasion de travailler en freelance ont essentiellement été des sites de contenu et des sites corporate.

A côté de mon activité de freelance, j’enseigne le webdesign dans une licence professionnelle multimédia à l’IUT de Corté. Je participe aussi cette année comme bénévole à l’organisation du Paris Web 2010, l’événement incontournable pour les amoureux du web et des standards.

Enfin, je travaille sur un projet personnel avec d’autres indépendants du web. Mais pour le moment ce projet est encore à l’état d’ébauche.

Quels sont tes principaux outils de travail ?

De ce côté la, je suis un peu un extra-terrestre dans le monde du graphisme. En effet mon environnement de travail est 100 % Open Source : PC et système GNU/Linux. Pour le travail sur fichier bitmap, j’utilise Gimp avec quelques extensions qui élargissent ses fonctionnalités. Pour les traitements par lot, il m’arrive d’écrire un petit script qui exploite les possibilités de la librairie ImageMagick. Pour les travaux vectoriels, je dessine avec Inkscape. J’ai également une tablette graphique que j’utilise lorsque je veux faire du détourage précis ou pour des travaux d’illustration un peu plus complexe.

Il m’arrive également de produire moi même certaines photographies. Pour cela, j’utilise un reflex numérqiue Olympus E1 et un pied Monfrotto.

Je ne possède qu’un seul écran de 19 pouces mais parfois je me dis qu’un deuxième écran ne serait pas du luxe.
Je tiens à préciser aussi que j’utilise encore beaucoup le papier et le crayon. Pour faire du brainstorming, de la conception, de la recherche d’idées, rien de mieux que les croquis sur papier. C’est rapide, jetable et notre esprit n’est pas pollué par des préoccupations techniques lié à l’utilisation de l’outil informatique.

Non ce n’est pas un nouveau métier (quoique…) mais une pratique que l’on retrouve de plus en plus sur le web.

Le plus étonnant est de trouver parmi ces « plagieurs », des personnes travaillant dans les métiers de la création. Ils sont pourtant censés connaître et respecter la loi sur les droits d’auteur et la propriété intellectuelle.
S’agit-il de malhonnêteté, ou bien de flemmardise tout simplement ? Peu importe, le plagiat est un délit et il est punissable par la loi.

Extrait du code de la propriété intellectuelle :
Article L335-2
Modifié par Loi n°2007-1544 du 29 octobre 2007 – art. 41 JORF 30 octobre 2007
Toute édition d’écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit.
La contrefaçon en France d’ouvrages publiés en France ou à l’étranger est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende.
Seront punis des mêmes peines le débit, l’exportation et l’importation des ouvrages contrefaisants.
Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 euros d’amende.

Après en avoir parlé sur Twitter, je me suis rendu compte que nous étions nombreux à être victime de ce genre d’abus. Dans cet article, j’essaie de réunir un maximum d’informations sur le sujet pour vous aider à réagir si cela vous arrivait.

1 – Comment détecter le plagiat

Le plagiat de texte :
– Utiliser Google en tapant un extrait de votre texte entouré de guillemets.
Par exemple : « mon texte a rechercher »
Les sites qui utilisent vos textes seront affichés dans les premiers résultats.

– Faire une recherche sur Google avec les mots clefs de l’image recherchée, ou sur le même principe que la recherche de texte, saisissez les légendes ou description de vos photographies.

Détection de Hotlink (vol de bande passante) :
– Consulter les statistiques de votre site pour voir les sites référents.

2 – Quelle réaction avoir ?

Contacter le webmaster :

Le plagiat provient d’un site appartenant à un professionnel :

– Avant de prendre contact avec la personne, faites des captures d’écran au cas où vous en auriez besoin. Réunissez le maximum de preuves.
– Contacter le responsable du site en restant calme et courtois. Précisez si besoin les pages sur lesquels les copies apparaissent.
– Laisser un délai de retour à la personne responsable du site, faites une relance éventuellement si vous n’avez pas de retour au bout de quelques semaines .

Le plagiat provient d’un site appartenant à un particulier (site perso, blog…) :

– Contacter la personne et lui expliquer les droits relatifs aux images et photographies car souvent ils ne les connaissent pas. De plus, ils ne pensent pas être dans l’illégalité.

Certains photographes et auteurs recommandent de ne pas contacter le propriétaire du site, mais de facturer directement pour « usage sans autorisation ». Des négociations étant discuter si le « plagieur » prend contact.

Contacter l’hébergeur :

– Si vous n’avez toujours pas eu de réponse, et que les éléments du plagiat sont toujours en ligne, contactez l’hébergeur. Celui-ci doit être affiché sur la page « mentions légales ».

– Expliquez à l’hébergeur le plagiat dont vous êtes victime en donnant toutes les informations et captures d’écran prouvant les faits.
Les hébergeurs font signer à leur client un contrat qu’ils doivent respecter. Le respect des droits de la propriété intellectuelle en fait parti. L’hébergeur prendra directement contact avec son client pour lui rappeler ses engagements.
En cas de refus d’obtempérer, l’hébergeur peut fermer le site.

Autre solution en cas d’échec auprès de l’hébergeur, vous pouvez contacter Google et l’informer d’une violation des droits d’auteur.
Lorsque votre plainte sera validée par Google, un lien vers votre lettre s’affichera dans les résultats de recherche de Google à la place du contenu retiré.
Vous trouverez la procédure à suivre sur le support de Google : signaler une violation de droits d’auteur

Dernier recours : les poursuites devant la justice

– Réunissez toutes les preuves, gardez les e-mails et échanges que vous avez eu avec le webmaster et l’hébergeur.

3 – Comment protéger vos photographies, créations graphiques et textes :

Rappel de l’article L.111-1 du code de la propriété intellectuelle :
« l’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d’ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d’ordre patrimonial ».

Voici quelques astuces :

– Protéger ces œuvres par un dépôt chez un notaire ou huissier.

Certains site en ligne permettent de procéder à ses démarches en ligne.

– Méthode simple qui fonctionne également :

S’envoyer à soi-même ou à un tiers l’œuvre en lettre avec accusé de réception les données à protéger, le cachet de la poste fera foi. Attention : garder l’enveloppe sans l’ouvrir lors de la réception.

– Quelques astuces techniques en vrac :

Il n’existe aucune technique pouvant faire qu’une photo, un texte ou une création ne sera copiée. Cependant, il existe des moyens de rendre la tâche plus difficile et de dissuader un bon nombre de personne.

Indiquer en bas de vos pages que les droits sont réservés, les personnes ne pourront contester avoir été prévenues.
mettre un marquage numérique sur vos photographies, ou bien votre nom en transparence. Pour les textes, garder vos brouillons, capture d’écran, etc…

Y a-t-il un intérêt pour une agence de présenter son équipe ? Le client trouve-t-il cela plus convivial ?

Phénomène de mode ? La page « Équipe » pour les agences ou « À propos » pour les freelances, devient de plus en plus courante. Souvent présentée de façon sérieuse, voir coincée dans certains domaines d’activités, chez les créatifs, cette page en plus souvent conçus de façon originale, amusante, voir carrément décalée.

On a répertorié pour cet article, 10 pages créatives d’agences ou studios, dont les équipes sont présentés de façon originales.

Attitude – Agence de Montréal

Le site est en Flash. L’équipe est présentée dès la page principale sous forme de carrousel avec tous les membres de l’agence. Les « acteurs » apparaissent à la façon d’un croquis. Une photographie et une animation prend rapidement le relais accompagné d’une phrase propre à chacun.
Dommage, il n’est pas possible de cliquer sur chacun d’eux pour en savoir plus…

Axome – Saint-Etienne

Chez Axome, c’est une page façon patchwork qui regroupe les membres de l’agence. La phrase « personnalités diverses, compétences multiples » donne le ton. La sensation de convivialité est présente et renforcé par les prénoms sur la plupart des photographies.

Breakfast – Liège

Le site est conçu en Javascript/jQuery. Sur la page de l’équipe, on distingue uniquement le haut des cheveux. Au survol, le prénom et le visage sont dévoilés. Au clic, une fiche descriptive indique plusieurs informations comme son rôle au sein de l’équipe, mais aussi des indications sur les goûts musicaux. Eliot, le chien de l’agence, a également sa fiche !

Caribara – Paris

Le site est en full Flash, les rubriques sont liées entre elles telle une toile d’araignée.
Chaque membre de l’équipe est représenté par l’illustration d’un super-héros. Le tempo est donné en cliquant sur les personnages, pour aboutir à un joyeux brouhaha musical.

Studio La Fille

Sur ce site full Flash, la page « Contact et nous » expose plusieurs cartes de visite.
Au survol de celle-ci, le membre de l’équipe associé à la carte, apparaît en posture très dynamique avec les informations concernant son poste et par quel moyen le contacter.

LunaWeb – Rennes

La présentation est simple : la banale photographie est remplacée par un portrait en croquis.

Agence Néalite -Paris

Un premier carrousel composé de 3 images montre les bureaux et les équipes en plein travail.
Une galerie de portrait détaille en suite les membres avec leurs liens vers différents réseaux sociaux (Twitter, Viadéo, Linkedin…)

Agence Ola – Canada

L’agence Ola a choisi l’humour pour présenter ses équipes.
Sur leur site, les membres s’exposent dans de drôle de posture (dans un canon près à être expédié ou encore dans une montgolfière…). Le descriptif nous indique la fonction du membre au sein de l’équipe et des petites informations propres au caractère de chacun.

le blog de l’Agence Ola – Canada

Sur le blog, on retrouve le même esprit décalé que sur le site, mais sous forme d’un jeu de tir.

Oneofus – Paris

Chez Oneofus, l’équipe, au départ dans le flou, est dévoilée au survol : le membre apparaît clairement, avec une mini-fiche associé indiquant son rôle au sein de la structure.

Shining Karma – Strasbourg

Ce site avait déjà été évoqué pour sa navigation atypique (article 17 sites d’agences en full Flash).
La présentation de l’équipe est tout aussi inhabituelle avec ses membres en lévitation. Le descriptif est assez détaillé, indiquant le rôle dans l’agence, les loisirs et sites appréciés de chacun.

Personnellement, je pense que développer et personnaliser sa page « Équipe » ou « À propos » est un plus.
Au delà, de l’interlocuteur unique à qui le client a à faire lors des rendez-vous, il y a, derrière, un travail d’équipe. Le client peut ainsi avoir une idée des personnes qui vont collaborer sur son projet .

L’ambiance dégagée par cette présentation peut rassurer. En montrant le bon état d’esprit dans lequel travaillent les salariés (ou freelances), le client peut se sentir rassurer et mis en confiance.

C’est LE rendez-vous des webdesigners à ne pas manquer !

La cinquième édition de la conférence Paris Web, aura lieu du 14 au 16 octobre à Paris. Les différentes conférences aborderont les thèmes de l’accessibilité Web, du design numérique et des standards ouverts.

Conférences 14 -15 octobre 2010

Les conférences auront lieu les jeudi 14 et vendredi 15 octobre 2010 à l’IBM forum dans leur nouveaux locaux de Bois-Colombes. Accessible depuis Paris en train ou en voiture.

Adresse :
IBM Forum, 17, avenue de l’Europe, 92275 Bois-Colombes

Programme :
– 23 conférences de 50 minutes
– 7 mini-conférences de 15 minutes

Ateliers 16 octobre 2010

Les ateliers techniques auront lieu le samedi 16 octobre 2010 chez Télécom ParisTech, accessible depuis Paris en métro.

Adresse :
Télécom ParisTech, 49 rue Vergniaud, 75013 Paris

Programme :
– 24 sessions d’ateliers d’1h30

Combien ça coûte ?

Pour les conférences, des tarifs réduits sont disponibles jusqu’au 31 août sur le site de Paris-Web, au prix de 250€. A partir du 1er septembre, le tarif normal sera appliqué soit 340€.
Ce pass donne accès à toutes les conférences, petits-déjeuners et déjeuners inclus.

Pour les ateliers, le tarif est de 22€.
Ce pass donne accès à toutes les ateliers, petits-déjeuners et déjeuners inclus.

La liste détaillées des conférences et ateliers sont disponibles sur le site de Paris-Web.

Ces petits personnages aux yeux globuleux ne vous sont certainement pas inconnus… Découvert dans le magazine Advanced Creation il y a quelque temps, j’ai voulu en savoir plus sur le créateur qui se cachait derrière.

On a découvert un jeune papa plein de vie, enthousiaste et bien dans ses baskets, débordé aussi mais répondant chaleureusement à nos questions…

Peux-tu te présenter en quelques lignes et nous indiquer quelles études ou formations as-tu suivies ?

Salut, je m’appelle Nicolas Poirier aka BiSHOP(parigo), j’habite en Seine et Marne à Thorigny sur Marne !

Alors pour mes études, j’ai fais un CAP d’agent graphiste décorateur, peintre en lettre quoi !
Ensuite un Brevet de technicien dessinateur maquettiste et une année de formation en alternance, dans la société ou je suis toujours d’ailleurs ! Je voulais continuer mes études faire un BTS communication visuel en alternance mais des petite galère avec mon patron, et j’ai dû arrêter !!!

Quel a été ton parcours professionnel ?

J’ai fais pas mal de petits boulots à droite à gauche et suite à mon année d’alternance je suis resté dans la même boite !
Cela va déjà faire 8 ans que j’y suis. Wahou ! je me rend compte que ça fais … heu … longtemps !!!!!!!!

Peux-tu nous expliquer la naissance de ton premier personnage ?

La naissance de mon premier perso, houla, c’était des « monsters poissons » ! oui oui, je faisais pas mal « poiscaille » au début héhé !!! avec des gros yeux, toujours comme aujourd’hui ! et puis l’évolution de tous ça donne mes monstres d’aujourd’hui !!!

A voir toutes tes réalisations, on a l’impression que ton cerveau est en constante ébullition ? Où puises-tu toutes ses idées ?

Oui j’aime créer de nouveaux monstres, alors j’en fais pas mal ! Sur Illustrator, j’ai des planches remplies de monstres déclinés dans pleins de styles différents. Je crée l’univers et l’ambiance après !

Pour mon inspiration, je puise dans tous ce qu’il y a autour de moi, les rêves, la télé, les magazines, le net, la vie, la famille, ma femme, ma fille … tout !
Je pense à pas mal de nouveaux monstres quand je m’endors !

Quels sont tes principaux outils de travail et de quelle façon procèdes-tu ?

Principalement Illustrator ! Je travaille beaucoup sur Illustrator! et un peu avec Photoshop.
Sinon, je dessine sur mon p’tit bloc note.

Je peint aussi… Dur dur, en été, mon atelier est sous les toits et il fait 50 degrés ! vivement l’hiver ! héhé

Quel type de client te contacte et pour quel genre de projet ?

Mes clients, ce sont des particuliers ! pour des toiles ou des illustrations personnalisées.

Je commence tous juste à un tout petit peu vendre quelque toile ou illustration, surtout grâce à ma première expo sur Strasbourg organisée par la « Beatburst Family » !

Y a t’il un projet sur le quel tu as vraiment aimé travailler ? En quoi celui-ci a-t-il consisté ?

Oui un projet qui vient de se finir ! mon projet est « dessine moi un oiseau ».

Je voulais juste réunir pleins de gens, enfants, parents, grand-parents, dessinateurs ou pas autour d’un thème : le zozio ! et créer une grosse collaboration, faire une envolée d’oiseaux !

Une prochaine étape dans ta carrière ? Un rêve peut-être ?

Vivre de ma passion comme tous ceux comme moi !!! non? héhéhé
Un rêve : créer la marque sur la quel je travaille avec Lallyla & Marylin ! surprise !

Une jolie découverte il y a quelques jours, le portfolio de Nicolas Dufoure, motion designer et illustrateur 3D freelance à Lyon.

Sa spécialité : l’imagerie 3D qu’il interprète sur des projets d’animation ou non.

Le portfolio Ice Cream est à la fois sobre et moderne, intégré sous WordPress.
La navigation est simple et intuitive. La simplicité du design permet de laisser place au plus important : les travaux 3D très bien mis en valeur.

Qui est Nicolas Dufoure ? :

6 années d’études dans le design produit l’on tout naturellement conduit à la 3D, qu’il a commencé à étudier en autodidacte. Depuis un an, il vit de sa passion en travaillant chez lui, pour ces propres clients ou pour une agence Parisienne où il effectue des projets pour de gros comptes (Darty, Facom, Louis Vuitton…).

Ses logiciels de prédilection : Rhino3D, 3Dsmax, Vray ainsi que la suite Adobe (principalement After Effect pour l’animation).

Nicolas aime également participer à des « collaborations », qu’il réalise avec enthousiasme. Cette activité lui permet de rencontrer des personnes partageant les mêmes passions, c’est aussi un moment de partage et d’expression autour d’idées communes.

Quelques uns de ces travaux :

 

 

 

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